Site icon Gdroit

Mise en oeuvre du cautionnement: la mise en demeure de la caution

I) L’exigence de mise en demeure

==> Principe

En application de l’article 1217 du Code civil, le créancier qui entend appeler en garantie la caution doit, au préalable, la mettre en demeure de payer en lieu et place du débiteur principal.

Pour mémoire, la mise en demeure se définit comme l’acte par lequel le créancier commande à son débiteur d’exécuter son obligation.

Elle peut prendre la forme, selon les termes de l’article 1344 du Code civil, soit d’une sommation, soit d’un acte portant interpellation suffisante.

==> Exception

L’article 1344 du Code civil dispose que les parties au contrat peuvent prévoir que l’exigibilité des obligations prévues au contrat vaudra mise en demeure du débiteur.

Dans cette hypothèse, l’appel en garantie de la caution ne sera donc pas subordonné à sa mise en demeure.

==> Sanctions

L’absence de mise en demeure peut être invoquée par la caution comme un moyen de défense au fond aux fins de faire échec aux prétentions du créancier.

II) Formalisme

==> Mentions

Pour valoir mise en demeure, plusieurs mentions doivent y figurer :

==> Contenu de l’acte

La mise en demeure doit comporter :

==> Notification

En application de l’article 1344 du Code civil, la mise en demeure peut être notifiée au débiteur :

III) Effets

La mise en demeure de la caution emporte notamment deux effets :

Quitter la version mobile